LE HAPKIDO EN FRANCE

Enseigné en France depuis les années 1980, le Hapkido est intégré au sein de la FFTDA en tant que DisciplineAssociéeen 1997.

4 axes majeurs du développement du Hapkido au sein de la FFTDA sont définis dans les Directives Techniques Nationales :

• Accentuer l’attractivité de notre discipline par un accompagnement fédéral et une communication personnalisée
• Renforcer les différents axes de formation du Hapkido
• Accompagner les organisations compétitives, que ce soit pour les compétitions technique ou combat
• Promouvoir les pratiques

Le Grand Me Choi Yong Sul (1904-1986) est souvent considéré comme le fondateur du Hapkido. Son élève, le Grand Me Ji Han Jae contribua à son développement en intégrant des techniques de percussion de pieds.

La vie martiale de Me Choi Yong Sul
C’est au Japon, pendant plus de 30 ans et sous son nom d'emprunt japonais Yoshida (Asao) Tatujutu, que Choi Yong Sul fût initié aux arts martiaux par Takeda Sōkaku, considéré comme l’un des derniers samouraïs japonais. Takeda lui enseigna le Daitōryū Aikijūjutsu, ensemble de techniques à mains nues orientées vers le contrôle du ou des adversaires. En 1946, de retour en Corée, Choi Yong Sul enseigna quelques années son art martial (qu’il nomma Yawara) à Seo Bok Seob puis, en 1951, il créa le 1er dojang de Hapkido intitulé « Daehan Hapki Yukwonsul Dojang » (soucieux de « coréaniser » le nom de sa pratique du fait du contexte politique entre le Japon et la Corée) où il enseignera ce qui deviendra plus tard le Hapkido. Il diffusera le Hapkido jusqu’à sa mort en 1986.

Dans la lignée du Me Choi

Agé de 13 ans, Ji Han Jae suivit pendant 5 ans l’enseignement du Yu Kwon Sul avec Choi Yong Sul. En 1957, il ouvrit sa première école (Kwan – 관관– en coréen) pour enseigner le Yu Kwon Sul, ancien terme désignant aujourd’hui le Hapkido, aux futurs maîtres de Hapkido tel que Yu Yong Wu, Oh Se Lim et Kwon Tae Man. En 1958, iI décida de changer le nom de Yu Kwon Sul en Hapkido, par analogie avec tous les autres arts martiaux coréens se finissant par Do (Taekwondo, Tang Soo Do, Su Bak Do, Yu Do, etc.). Ji Han Jae devint ensuite instructeur du service de sécurité présidentiel coréen, au FBI et services secrets américains en charge de la sécurité des présidents américains. Il s’installa aux Etats-Unis en 1984 où il réside actuellement.

De nos jours

La multitude d’élèves de Choi Yong Sul et de Ji Han Jae, ainsi que les approches techniques différentes de ces deux protagonistes, ont amené à une multitude de courants et d’écoles de Hapkido, allant de pratiques traditionnelles à d’autres plus modernes. Nous pouvons donc retrouver en Corée du sud et partout dans le monde de nombreuses fédérations promouvant leur pratique du Hapkido. La France ne fait pas exception à cette règle, et cela apporte alors une véritable richesse technique sur le territoire pour progresser sur la voie martiale.

Trouver un club 

Le programme des examens «Dan» Hapkido est applicable lors des passages de 1^er et 2^e Dan Hapkido en ligue et des passages de grades nationaux de 3^e, 4^e, 5^e et 6^e Dan Hapkido.

• Consulter l’Annexe 2 du Programme des examens de «Dan» Hapkido, validé par la CSDGE (26/10/2020) 

Module B – Théorie

• Consulter les questions relatives au module B 
• Consulter le lexique Hapkido

Dans le cadre du développement du Hapkido, un règlement d’Opens Hapkido a été mis en place afin de proposer une offre de pratique compétitive. Chaque Ligue et Comité départemental a ainsi la possibilité d’organiser une compétition Hapkido combat et/ou technique.

• Consulter le règlement des compétitions Hapkido
• Consulter le règlement des compétitions combat Hapkido
• Règlement des compétitions techniques Hapkido

Vous pouvez contacter la fédération (contacts ci-dessous) pour plus d’informations.

Frédéric Barberis – Directeur Technique National Adjoint - dtna@fftda.fr
Benjamin Luron – Conseiller Technique National référent Hapkido - benjamin.hapkido@gmail.com - Tel.: 06.83.06.86.70